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Comment reconnaître que le pathogène est présent chez un animal vivant ?

Comment reconnaître que le pathogène est présent chez un animal vivant ?

Seuls les tritons et les salamandres sont susceptibles d’être infectés. Après quelques jours d’infection, les animaux présentent généralement de petits ulcères sur la peau, de 1 à 2mm de large et autant de profondeur. Attention à ne pas les confondre avec les pores de leur peau, plus petits.

Chez les amphibiens, d’autres maladies se manifestent par des lésions cutanées. En cas de doute, n’hésitez pas à envoyer une photo à salamandre@natagora.be.

Je me promène en forêt ou dans des réserves naturelles : que faire ?

Je me promène en forêt ou dans des réserves naturelles : que faire ?

Pour éviter de disperser le pathogène, nettoyez et séchez vos chaussures avant de vous promener ailleurs. Veillez à éliminer la boue et à laisser sécher vos chaussures au chaud (>25°C). En effet, les spores de Bsal sont sensibles à la chaleur.

Une nuit sous le radiateur est donc suffisante pour éliminer les spores. Cependant, si vous décidez de vous promener dans plusieurs forêts sur une même journée, le plus simple est d'utiliser plusieurs paires de chaussures et de les désinfecter en rentrant chez vous. Une autre solution est de les désinfecter sur le terrain. Pour ce faire, vous pouvez donc acheter de l’alcool à brûler (85°) retrouvé dans les magasins de bricolage. L’avantage de cet alcool est qu’il n’a pas de date de péremption et vous pouvez donc le garder autant de temps que vous le voulez. Pour réaliser un bon mélange désinfectant, prenez un litre d’alcool (85°) et ajoutez-y environ 30 cl d’eau pour avoir une concentration de 70%. Ainsi, lorsque vous passez d’une forêt à une autre, enlevez la terre de vos chaussures à l’aide d’une brosse, pulvérisez le mélange d’alcool sur vos bottes et assurez-vous qu'elles restent imprégnées deux minutes. Cette technique est simple, rapide et efficace. Elle permet d’éviter la propagation de Bsal donc pas de raison de ne pas le faire ! De plus, c’est quasiment sans danger pour l’environnement ! Cependant, le mélange d’alcool est inflammable donc évitez de le laisser trop longtemps dans une voiture en plein soleil.

Bien que l’alcool permet une élimination efficace de Bsal, il ne permet pas d’éliminer les ranavirus qui causent des nécroses hématopoïétiques et la mort par hémorragie interne chez les amphibiens. Pour éliminer ceux-ci, l'usage de virkon-S est nécessaire, et requis pour la désinfection de nasses, épuisettes, et autres éléments entrant en contact avec l'eau des plans d'eau.

Si vous trouvez une salamandre ou un triton mort(e) :

Vous trouvez une salamandre ou un triton mort(e) : que faire ?

  1. Assurez-vous qu'il n'y a pas d'autres causes de mortalité, le trafic routier étant la plus régulière même sur des routes peu fréquentées.
  2. Prenez des photos et des notes (nombre d’animaux, espèce, endroit précis, date et heure, etc.). Cherchez bien dans les environs de votre découverte car si le pathogène est présent, il est très probable qu’il y ait plus d’un animal infecté. Les talus et bords de chemin sont généralement de bons endroits où chercher.
  3. Placez l’animal dans un sac plastique et mettez-le au congélateur.
  4. Contactez Natagora : salamandre@natagora.be. Nous poursuivrons les investigations et vous mettrons en contact avec le service de l’administration wallonne qui transfèrera l’animal au laboratoire de Gand.
  5. Nettoyez votre équipement et vos chaussures ou bottes, en les séchant bien au chaud.

Je réalise des inventaires biologiques dans des zones humides : que faire ?

Je réalise des inventaires biologiques dans des zones humides : que faire ?

Dans ce c.as, l'application d'un protocole de désinfection du matériel (bottes, filets, etc.) est nécessaire afin d'éviter le transport de pathogènes. Voici un protocole complet en français.

Je possède ou je vends des salamandres : que faire ?

Je possède ou je vends des salamandres : que faire ?

Si vous possédez ou si vous vendez des salamandres, vous n’aimeriez pas qu’elles soient contaminées par Bsal.

  • Ne vendez pas ou ne conservez pas des salamandres de l’Est asiatique qui ne soient pas déclarées exemptes de la maladie. Vous pouvez faire tester vos animaux par l’Université de Gand.
  • Soyez prudent avec vos eaux usées provenant de votre élevage privé de salamandres. Ne jetez pas les eaux usées dans l’environnement, mais dans un égout connecté à un système d’épuration collectif.
  • Ne relâchez pas de salamandres dans la nature. Par exemple, n’achetez jamais de salamandres ou de tritons pour votre mare de jardin.

Je suis prêt à participer au suivi des populations de Salamandre tachetée en Belgique

Je suis prêt à participer au suivi des populations de Salamandre tachetée en Belgique

Si vous êtes prêt à consacrer quelques soirées par an à la recherche des salamandres, participez au suivi des populations de salamandre tachetée !

En pratique : Nous vous demandons de dénombrer les salamandres sur un itinéraire forestier de votre choix (environ 1km), au moins deux fois par an, idéalement de mars à juin et de septembre à octobre. Les comptages doivent être réalisés lors de nuits pluvieuses et douces. L'itinéraire sera situé sur un chemin ou un sentier public traversant un massif forestier occupé par une population de salamandre. Ceci ne nécessite pas de compétences particulières, seulement un peu de rigueur et de la motivation ! La méthodologie de l'enquête est disponible dans le guide de terrain " transects salamandres ". Les données peuvent ensuite être encodées sur une page projet d'observations.be.

Les populations de Flandre et de Bruxelles sont suivies par les bénévoles de Hyla - le GT herpéto de Natuurpunt. Pour toute information, contactez salamandre@natagora.be.

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